Pourquoi faire de la sous-traitance ?

Recourir aux services d’une entreprise offshore à l’autre bout du monde est vraisemblablement une tendance chez les sociétés françaises. Une option qui leur fait bénéficier notamment d’un investissement à moindre coût, et donc d’une diminution conséquente des charges. Bien entendu, d’autres avantages viennent s’ajouter à la liste, selon le prestataire offshore.
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A chaque pays correspond des avantages spécifiques, concernant la situation géographique et les atouts économiques. Depuis le début des années 2000, notamment avec la démocratisation d’Internet, Madagascar s’est frayé un chemin dans ce secteur très prometteur.

Le coût : un vecteur de la sous-traitance offshore à Madagascar

Madagascar dispose sans nul doute des facteurs concurrentiels qui le distinguent des autres pays prestataires offshore. Parmi ceux-ci figure le coût. Les outsourceurs malgaches proposent effectivement des tarifs réduits, allant jusqu’à trois fois moins que ceux des principaux concurrents, à savoir les Marocains et les Tunisiens. La sous-traitance offshore à Madagascar permet ainsi aux entreprises françaises d’économiser jusqu’à 60 % des coûts d’investissement.

De manière générale, un salarié malgache perçoit en moyenne 260 à 400 € par mois. La situation est différente par rapport aux pays européens, dont la moyenne atteint le seuil de 2 742 € par mois pour un ingénieur d’exploitation débutant.

La main d’œuvre qualifiée

La sous-traitance offshore à Madagascar est aussi caractérisée par une main d’œuvre qualifié, notamment dans le secteur de l’informatique. De plus en plus de jeunes malgaches qui entrent dans la vie active se lancent dans l’informatique. Ils bénéficient d’ailleurs de formations basées sur les attentes des prestataires offshores.

Les entreprises étrangères qui se sont implantées à Madagascar sont également convaincues de la compétence des jeunes malgaches en matière de langue française. Seul bémol : la sous-traitance offshore dans le pays est confinée au seul domaine des entreprises francophones.

L’aspect pratique indéniable

Deux éléments majeurs expliquent aussi l’engouement des entreprises françaises pour la sous-traitance offshore à Madagascar. Le premier est le cadre légal qui offre une durée de travail allant jusqu’à 43 heures par semaine.

Le second est le décalage horaire de 1 à 2 heures par rapport aux pays de l’Europe, ce qui permet des horaires de fonctionnement qui cadrent avec les besoins du marché francophone.

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